Non, ce n’est pas une blague ou un mauvais jeu de mots ! Le maire de Londres a intégré dans sa politique environnementale une diminution de la pollution pour une ville plus saine.
Réduire les nuisances concerne en premier lieu les transports. Puisque plus de 6800 bus programmés parcourent quotidiennement plus de 700 routes, il va de soi qu’il est nécessaire d’adapter leurs modes de propulsion afin de limiter le taux de rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Les nouveaux bus seront dotés d’une technologie hybride, à savoir la combinaison d’un moteur diesel traditionnel et d’un moteur électrique. Le système de freinage lui-même hybride produit de l’électricité chaque fois que les freins sont actionnés. Cette énergie est stockée dans un réservoir alimentant le moteur électrique.
Ce projet a débuté en 2006 et les premières constations font état d’une réduction de 30 % de rejet de dioxyde de carbone et d’autres polluants. En outre, cette nouvelle génération de bus génère moins de bruit.
L’objectif fixé pour 2012 est l’introduction dans la flotte de 300 exemplaires de ces bus transformés.
Certaines lignes sont déjà équipées de bus verts (écologiques) : la ligne 24 par exemple reliant Pimlico Grosvenor Road à Hampstead Heath. Cette ligne est très fréquentée par les touristes puisqu’elle dessert, entres autres, Westminster Cathedral, Victoria Street, The Houses of Parliament, Trafalgar Square, Leicester Square, etc.